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Pain au chocolat ou chocolatine ?

La simple lecture de ce titre a probablement suffi a déclencher un nombre considérable de débats. En effet, la question « pain au chocolat ou chocolatine ? » figure au nombre des litiges de vocabulaire existentiel qui divisent le pays. Beaucoup de tentatives ont été effectuées pour le trancher, allant jusqu’au logiciel boulangerie ou aux parodies sur YouTube, sans succès jusqu’à présent.

 

Pourquoi la chocolatine ?

Si vous venez du Sud-Ouest de la France, vous ne vous posez même pas la question, mais pour le reste du territoire, les origines de la chocolatine sont mystérieuses. L’argument principal est de faire valoir que le « pain au chocolat » ne serait pas composé de pain, mais de pâte feuilletée, ce qui rendrait la terminologie incorrecte. La chocolatine paraît tirer son nom du patois gascon, construit sur le mot chocolat (mettant l’accent sur le contenu de la viennoiserie).

Le pain au chocolat : largement accepté

Pourtant, il semblerait que la majorité de la France, notamment Paris, s’aligne davantage sur la terminologie de pain au chocolat, solidement implantée dans les mémoires. La chocolatine se retrouve ainsi fréquemment reléguée au niveau de vague vocabulaire régional pittoresque, en dépit de la virulence de ses défenseurs qui ont même tenté de faire passer un amendement à l’Assemblée Nationale en sa faveur. Il suffit de constater que les traductions dans d’autres langues se basent sur l’appellation majoritaire, ou encore d’avoir recours à cette statistique percutante indiquant que plus des trois quarts de la France dit « pain au chocolat ».

Il existe toutefois une troisième voie, autrement plus discrète, dans ces débats interminables et stériles. Le terme « petit pain », qui se retrouve en Alsace et dans le Nord de la France, semble encore moins désigner la viennoiserie du litige, mais est pourtant solidement implanté dans les régions susdites.

Dans tous les cas, le débat semble servir de couverture aux alsaciens qui en profitent pour doter subrepticement l’aliment d’un glaçage au sucre

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